C’est la 1ère planète du Système Solaire. Mercure se présente
comme un désert de cratères, tantôt surchauffé, tantôt glacé. C’est la planète
la plus proche du Soleil (3 fois plus proche du Soleil que la
Terre). Son orbite est assez excentrique, puisque son éloignement au Soleil
varie de 0,31 à 0,39 fois la distance de la Terre au Soleil. De ce fait, sa
vitesse de révolution est comprise respectivement entre 39 et 58 km/s.
Mariner 10 est la seule sonde a s'être rendue vers Mercure. La planète est un monde aride
à la surface grêlée de cratères.
Crédit : USGS, NASA.
Structurellement, Mercure est probablement
composée principalement d’un gros noyau de fer, qui occupe les trois quarts du
diamètre de Mercure de la planète. Il est entouré d’un fin manteau et d’une fine
croûte constitués principalement de silicates. Cela explique la forte densité de
Mercure (la deuxième après la Terre).
Mercure est une boule 2,6 fois plus
petite que la Terre. Elle ne présente pas de plaques continentales. En
l’absence de vent et d’eau liquide, il n’y a donc pas d’érosion sur Mercure.
Ainsi, les cratères restent visibles jusqu’à ce que d’autres impacts viennent
les recouvrir. Sa surface est très fortement cratérisée. On peut, en comptant
les traces d’impacts, en déduire l’âge de sa surface. Elle serait très vieille
(4,1 à 4,2 milliards d’années pour les terrains les plus cratérisés). Cependant,
Mercure a sans doute connu une période d’activité volcanique : des plaines
lisses formées par des coulées de lave entourent certains cratères.
Cette image est un montage des photographies prises par Mariner 10 lors des 3 survols
qu'elle a effectués de 1974 à 1975. Seule 45 % de la surface de Mercure a été photographiée.
Finalement, malgré sa relative proximité, Mercure reste une planète mal connue.
Crédit : Astrogeology Team, U.S. Geological Survey.
L’une des particularités du relief de
Mercure est la présence de falaises hautes de 500 à 3000 m et
longues de 50 à 500 km. Leur répartition et leur morphologie font
penser aux scientifiques qu’elles proviennent de la contraction de la planète
consécutive à un refroidissement général de l’astre, et plus
particulièrement de son noyau ferreux.
On peut aussi noter la présence d’un énorme
cratère de 1300 km de diamètre : il forme le bassin
Caloris. Le météore à l’origine de ce cratère serait également la cause
de la reprise de l’activité volcanique ayant engendré les plaines lisses
décrites ci-dessus.
Le bassin Caloris est une gigantesque dépression de 1300 km de diamètre. Il provient de l'impact
d'un gros astéroïde.
Crédit : NASA.
Mercure n’a pas de vraie
atmosphère. D’une part, elle est trop petite pour que son attraction
puisse retenir les molécules. D’autre part, elle est trop chaude : la
température des gaz est telle qu’ils sont trop excités et s’échappent facilement
de son champ gravitationnel. La pression atmosphérique relevée à sa surface est
un millième de milliardième de celle existant sur Terre ! La quasi absence
d’atmosphère a pour conséquence les plus fortes variations de température du
Système Solaire : de 425 à –170° C ! Cette atmosphère est
composée principalement d’atomes d’hélium, probablement produits par la
désintégration des éléments radioactifs de la croûte de Mercure, ou par
l’accrétion (agglomération par l’effet de la gravitation) des particules
provenant du vent solaire.
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